Le 13 juin 2025, Israël a lancé une vaste série de frappes aériennes à travers l’Iran — visant à la fois des installations militaires et des sites nucléaires, une opération que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a qualifiée d’essentielle pour empêcher Téhéran d’acquérir l’arme atomique. Parmi les cibles figurait le complexe d’enrichissement d’uranium de Natanz, où Israël affirme qu’un haut scientifique nucléaire a été tué.
Téhéran a confirmé la mort de plusieurs commandants supérieurs : le général de division Hossein Salami, chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le général de division Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, et le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, à la tête de la force aérienne des Gardiens de la Révolution. Selon les médias iraniens, environ 78 personnes ont été tuées et 329 autres blessées, parmi lesquelles des dirigeants militaires et des experts nucléaires.
À Washington, le président Donald Trump a déclaré au Wall Street Journal qu’il avait eu connaissance à l’avance de l’opération et a exprimé l’espoir que cette « action décisive » ramènera l’Iran à la table des négociations pour la sixième série de pourparlers nucléaires, prévue ce dimanche à Oman. Parallèlement, des unités de la marine américaine — dont le destroyer USS Thomas Hudner — ont été déployées en Méditerranée orientale, témoignant de la volonté des États-Unis de dissuader toute riposte iranienne.
De retour à Téhéran, le Guide suprême Ali Khamenei a promis une « punition sévère », qualifiant les frappes « d’agression flagrante » et avertissant qu’elles « ne resteront pas sans réponse ». Le ministère iranien des Affaires étrangères a accusé les États-Unis d’avoir orchestré l’attaque « en coordination » avec Israël et a prévenu que Washington porterait la responsabilité des conséquences.
Tout au long de l’après-midi, les Forces de défense israéliennes ont diffusé des images montrant prétendument l’interception de drones et de missiles balistiques iraniens, soulignant la tension extrême qui règne dans la région. Pendant ce temps, les dirigeants mondiaux — y compris le président Trump, le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre britannique Keir Starmer — sont en pourparlers urgents avec le Premier ministre Netanyahu pour définir les prochaines étapes.
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